Guère plus évolué que Cro-magnon peignant ses fantasmagories sur les paroies de sa caverne préplatonicienne, il est toujours mû par le même désir de puissance qui lui provient de son profond sentiment d'impuissance face à la force de vie.
Car si le pouvoir, le seul qui soit, c'est bien celui de donner vie et de préserver la vie, l'homme (avec son petit 'h') pense en être dépourvu, du seul fait que c'est la femme qui porte la vie jusqu'à son premier terme - la naissance au monde, et que c'est encore elle qui bien souvent l'accompagne jusqu'à son dernier - elle étant en meilleure posture que lui question longévité.
Du coup, le couillu s'est trouvé un truc d'enfer: s'arroger le pouvoir par la force. En découlent une multitude de comportements qui tendent tous vers une destination (métro 'philo', station 'Pascal'): se distraire de l'idée de la mort, voire s'imaginer qu'on en est maître!

Ah, le charme puissant de l'hormone du couillu!
C'est qu'elles en redemandent aussi, les donzelles. Et vas-y que j'te minaude par-ci, et que j'te pouponne par-là, et que j'te sors le grand tralala. Tout ça pour que mon grand malitou m'embrasse de son emprise mystérieuse et morbide.
Ben parce que la femme non plus n'a pas voulu sa condition.
La vie ça se porte, mais c'est lourd! La vie ça vous déchire le ventre et il faut encore s'en réjouir! La vie ça se traîne à vos pieds, se pend à vos braies (ouais non, les jupes ça fait trop rétro, là), ça gémit, ça couine et il faut encore être là - pendant que lui guerroie avec on ne sait quoi mais ça doit être important puisque ça lui prend tant de temps!
C'est qu'elles en redemandent aussi, les donzelles. Et vas-y que j'te minaude par-ci, et que j'te pouponne par-là, et que j'te sors le grand tralala. Tout ça pour que mon grand malitou m'embrasse de son emprise mystérieuse et morbide.
Ben parce que la femme non plus n'a pas voulu sa condition.
La vie ça se porte, mais c'est lourd! La vie ça vous déchire le ventre et il faut encore s'en réjouir! La vie ça se traîne à vos pieds, se pend à vos braies (ouais non, les jupes ça fait trop rétro, là), ça gémit, ça couine et il faut encore être là - pendant que lui guerroie avec on ne sait quoi mais ça doit être important puisque ça lui prend tant de temps!
Alors euh, eh! oh! il n'y a pas que la table de travail pour la femme, oh! Y a aussi le travail des femmes, l'émancipation des femmes par le travail, les grandes figures féminines travaillant à l'Histoire (avec une grande hache, comme dans la tronche à Marie-d'Ecosse), les femmes écrivains qui vous travaillent au corps, les cinéastesses, les archi-plombières, les chefesses-d'Etat tout ça tout ça... Alors, oh!
Ben oui, mais alors qui garde les gosses?
La voisine, tiens!
Celle qui fout rien!
Celle que son mari est parti au loin avec une pétasse!
Celle qui baragouine comme une gourdasse.
Celle qu'on croise bonjour-bonsoir et puis c'est marre!
Celle-là, on ne lui dit merci que, les chiards au dodo, vautrés l'un sur l'autre et réciproquement (pour les ménages pratiquants), on peut enfin tourner le dos aux bobos de la vie courante (qui court toujours, mais là on s'en fout -plein le cul, du coup).
Ben oui, mais alors qui garde les gosses?

Celle qui fout rien!
Celle que son mari est parti au loin avec une pétasse!
Celle qui baragouine comme une gourdasse.
Celle qu'on croise bonjour-bonsoir et puis c'est marre!
Celle-là, on ne lui dit merci que, les chiards au dodo, vautrés l'un sur l'autre et réciproquement (pour les ménages pratiquants), on peut enfin tourner le dos aux bobos de la vie courante (qui court toujours, mais là on s'en fout -plein le cul, du coup).
Si tu la croises à la piscine,
homme de peu de foie, s'il t'en reste...
pense à ton voisin,
accroche-toi à ton slip de bain,
fais comme si de rien,
nage!
Allons fuyants, courage
!
accroche-toi à ton slip de bain,
fais comme si de rien,
nage!
Allons fuyants, courage
!
-cequilmefallaitdémontrer-
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